Ahou Daryaei, étudiante iranienne et symbole du mouvement
« Femme, Vie, Liberté », a été arrêtée à Téhéran après s’être dévêtue en public pour protester contre le harcèlement de la police des mœurs, qui lui reprochait de ne pas porter son voile conforme aux règles strictes du pays. Dans une vidéo devenue virale, Ahou marche en sous-vêtements sur le campus avant d’être violemment emmenée par des agents en civil.
« Ceci est mon corps, et mon corps m’appartient ! », a‑t-elle lancé à qui veut l’entendre.
Transférée ensuite dans un centre de soins, les autorités affirment qu’elle souffrirait d’une « fragilité psychologique ». Cependant, des voix s’élèvent, notamment celle de la militante Masih Alinejad, pour réfuter cette version et dénoncer une répression déguisée.
Ce geste d’Ahou, à l’image de Mahsa Amini avant elle, rappelle la lutte de nombreuses femmes en Iran pour leur liberté, malgré la menace de sévères représailles.