La part de femmes tenant un rôle « esthétique ou inactif » dans les publicités télévisées est passée de 50% en 2017 à 18% en 2022, selon une étude l’Arcom.
Continuer de « former et sensibiliser »
« Le secteur publicitaire accompagne la révolution féministe et la révolution de la société », estime encore Marie-Noëlle Bas. « Aujourd’hui, le public est de plus en plus acteur de sa consommation, et est réticent à acheter des produits émanant d’enseignes qui mettent en scène du sexisme dans leurs publicités. » Une tendance que semble confirmer le bilan 2022 « Publicité et Image et respect de la personne » de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (ARPP), qui a recensé six manquements sur 14 504 publicités analysées, tous supports confondus.
« En tant que publicitaire, on se doit presque d’avoir une longueur d’avance » sur les sujets de société, abonde Magali Faget, fondatrice de l’agence Mlle Pitch, à Paris. « La femme reste un objet de séduction, mais on essaye de faire évoluer ça. Dans les publicités pour parfum par exemple, avant, la femme était un peu l’objet de l’homme. Aujourd’hui, la publicité va montrer une femme qui choisit ses amants. » De plus, « la bonne idée s’illustre parfois avec autre chose » qu’un mannequin, souligne la professionnelle qui travaille notamment avec la Croix-Rouge et Médecins du monde.
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